Envie d’autre chose ? D’aller vous frotter à des dalles et des murs dans un style d’escalade aujourd’hui plus du tout à la mode ? Allez faire un tour à Mouriès, vous ne serez pas déçu du voyage. Tout d’abord l’endroit est magnifique, typique des lames calcaires verticales des Alpilles. Ensuite la falaise reste l’un des sites majeurs de la région, un site exigeant où se côtoient plus de deux cents voies, de tout niveaux : aussi bien du 5 que du 8. Sur place, on trouve au choix « deux salles, deux ambiances », avec en face Sud, des dalles à doigts très techniques, et en face Nord, un mur légèrement déversant où se pratique une escalade athlétique sur des trous.
ESCALADE ET SPELEOLOGIE
Tous les sites d’escalade en Bouches du Rhone, falaises et blocs, avec toutes les informations nécessaires pour organiser votre séjour et grimper sereinement en Bouches du Rhone : topos des sites d’escalade, accès aux falaises, hébergements, type d’escalade, réglementation en vigueur, équipements des falaises, et avis des grimpeurs.
LE CAP CANAILLE
Les falaises de Soubeyrannes (c’est leur vrai nom, comme ça vous le savez), plus connues sous le nom de Cap Canaille, sont souvent délaissées au profit des Calanques, toutes proches.
Plutôt que de choisir l’une ou l’autre, il vaut mieux considérer ces deux sites grandioses comme deux manières différentes de conjuguer la verticalité en bord de mer avec les vagues de la Méditerrannée sous les pieds. Le Cap Canaille saura vous embarquer dans un voyage minéral sans équivalent, parce qu’il y a là-bas un phénomène étrange et fabuleux : la variété du rocher.
LE GRAND VALLON
Le Garlaban, voilà un nom de montagne qui sonne comme un livre de Marcel Pagnol… Exact, pile au-dessus de la ville d’Aubagne, c’était bien le terrain de jeu de l’écrivain de « La gloire de mon père ». Et c’est là, au pied de l’emblématique Garlaban, que s’ouvre l’entaille du Grand Vallon. Peut-être Marcel Pagnol avait-il pressenti le potentiel de cette falaise en termes d’escalade, mais il a quand même fallu attendre les années 1990 pour que ce site prenne son envol, avec comme rampe de lancement les championnats départementaux de mars 1996 organisés par le CD13 FFME.
LES CALANQUES
De l’eau, du ciel et du rocher en abondance… Un espace de liberté, de vent et de calme, qui a réussi à le rester, comme une parenthèse de nature sauvage sur le littoral sururbanisé et surfréquenté de la Côte d’Azur… Une parenthèse d’autant plus précieuse et inespérée, qu’elle s’ouvre juste à la porte de l’une des villes les plus peuplées de France. Les Calanques sont dans un cadre grandiose, certes, mais en escalade cela ne fait pas tout. Et là, on ne trouve ni le spot de toutes les stars, ni celui de toutes les croix, ni les cotations du futur… Alors qu’est ce qui fait leur succès et les rend indétrônables dans le peloton de tête des plus belles falaises de France ?
MOURIÈS
ORGON
À Orgon, le secteur du Canal, connu pour ses voies dures et comme site de haut niveau, a été une des falaises phares du Sud des années 1990. Grâce à une nouvelle vague d’équipement, il a connu ensuite un regain d’intérêt, mais reprenons dans l’ordre avec un petit retour en arrière. Avant, il y avait un gros dévers central avec des voies dures mythiques qui ont fait la réputation intergalactique de ce bout de caillou, la plus célèbre de toutes étant “Le Bronx“, 8c+ libéré par François Petit en 1994.
